• Monsieur le Directeur, quelles sont les causes de la dégradation des routes ?

  La dégradation du réseau routier ivoirien a plusieurs causes : on a l’incivisme des usagers qui endommagent les équipements de la route, mais aussi les populations qui déversent les eaux usées sur la chaussée et dans les ouvrages de drainages des eaux pluviales ; on peut noter aussi l’obstruction des ouvrages d’assainissement et de drainage, la mauvaise qualité de matériaux de mise en œuvre, l’insuffisance du dimensionnement de la chaussée, le non-respect des charges à l’essieu par les poids lourds ou surcharge.

• Quels sont les effets de la dégradation des routes sur la sécurité des usagers ?

Les effets sont multiples mais on peut retenir la pollution et le coût d’exploitation des véhicules : un mauvais état de la route induit une hausse de la consommation de carburant, des rejets de CO2, des émissions sonores, ainsi l’entretien et les réparations du véhicule.

• Quelles solutions pour atténuer ces problèmes à long terme ?

Pour maintenir un réseau routier fiable plusieurs actions sont entreprises par le ministère de l’Équipement et de l’Entretien routier : élaboration et exécution de programmes d’entretien routier annuels ou pluriannuels sur la base des ressources disponibles, mise en place d’une unité mobile de pointe à temps qui est chargée d’intervenir en urgence sur la voirie d’Abidjan, ainsi que l’opérationnalisation et l’exploitation d’une banque de données routières (BDR) qui est un outil d’aide à la décision. Enfin, il y a la mise en place d’une brigade de surveillance du réseau routier.

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