2024-06-28 20:14:56
Elle dotée d’un réseau routier dense et complexe qui relie ses différents quartiers, ses zones commerciales animées, ses centres industriels et ses institutions gouvernementales.
Les grandes artères comme la Rue Ministre, Carrefour Guiraud, Abobo Baoulé et Adjamé Liberté contribuent à la fluidité du trafic entre les différentes parties de la ville. Cependant, comme d’autres voies, la Rue Ministre, autrefois une voie de prestige, n’est plus que l’ombre d’elle-même. Les nids-de-poule y règnent en maîtres, rendant la circulation aussi pénible qu’aléatoire.
Chaque jour, les automobilistes doivent jongler entre les trous et les bosses, risquant des dommages considérables à leurs véhicules. Le Carrefour Guiraud n’est guère mieux loti. Ce carrefour, vital pour le trafic, est devenu un casse-tête pour les conducteurs. La chaussée y est si abîmée que même les taxis les plus robustes hésitent à s’y aventurer. Les embouteillages s’y forment rapidement, transformant le trajet en un calvaire quotidien.
À Abobo Baoulé, la situation est similaire. Ici, les routes sont criblées de fissures et d’ornières. La moindre averse transforme les rues en de véritables marécages impraticables et dangereux. Adjamé Liberté et Adjamé Carrefour Renault ne sont pas épargnés.
Ces quartiers, au cœur de la capitale économique, devraient être des exemples de développement. Pourtant, ils sont les parfaits symboles d’un abandon criant. Face à cette situation, la question se pose : où sont passées les promesses d’entretien et de réhabilitation des infrastructures ?
Les Abidjanais ne peuvent plus se contenter de belles paroles. Ils réclament des actions concrètes, des investissements réels dans la réfection des routes. Il est temps que les autorités prennent conscience de l’importance d’un réseau routier en bon état.