Convivialité, business et nuisances


/
Par Atta BADOU et Kevin
Mis à jour le 2024-05-13 00:21:56

Autant le Palais de la Culture de Treichville et le Parc des Expositions de Port-Bouët sont des lieux d´activités et de promotion de la culture ivoirienne et africaine, autant les maquis communautaires baptisés O´Baoulé, O´Walèbo, O´Gouro, dans maints quartiers d´Abidjan contribuent à la promotion culturelle.


Depuis quelques années, à Abidjan, des éditions de ‘’Paquinou’’ ou spectacles d’artistes tradi-modernes sont organisés dans ces espaces. Éric Milan, Adéba Konan, Loukou-Confiance, Sidonie-la-tigresse, Bi-Pomi Junior, Abel Yéplé djaz, T-P audiorama, Ahiwo-orchestra pour ne citer que ces stars et groupes musicaux divers, ont presté à plusieurs reprises dans ces endroits avant de connaitre la popularité nationale.

Ces maquis communautaires sont donc d’une importance avérée dans l’industrie culturelle économique du pays.

Timidement implantés dans les communes d’Abidjan dans les 1950, les maquis à connotation régionale ou ethnique connaissent désormais une expansion fulgurante. Où sont-ils implantés ? Qui en sont les promoteurs et leurs motivations ? Quels sont leurs apports à la culture et à l’économie ivoiriennes ?

Dans nos recherches sur « Le phénomène des maquis intercommunautaires à Abidjan : promotion culturelle ou business ? », bon nombre de ces espaces événementiels ont été visités. Endroits prisés par les abidjanais, ces maquis offrent une palette de services, d’emplois et de brassage d’énormes ressources financières.

Malheureusement, ces maquis ne fonctionnent pas sans préjudices. Ils cachent souvent des penchants de nuisances sonores, d’insécurité et de débauches. Des maux rapportés dans les lignes de la présente édition du journal-école Le Communicateur, version Mini-PP soir 2024. Bonne lecture !

 

 

Atta BADOU et Kevin Retour 310 vues

Partenaires