Commentaire: Comme au village…


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Par Déborah Gor&e
Mis à jour le 2024-05-13 00:22:11

Ils ont des dénominations telles que maquis O´Baoulé, O´Bété, O´Gouro, O´Guéré, pour ne citer que ces ethnies dans la soixantaine qui peuple la Côte d´Ivoire.


Ces maquis communautaires implantés à Abidjan sont des établissements de restauration et de promotion de nos cultures traditionnelles. Ce sont de véritables lieux de rencontres entre personnes issues du même groupe ethnique.

N’ayant pas le temps se rendre au village de manière récurrente pour vivre leurs cultures, les populations coincées dans la capitale économique, profitent des week-ends pour se ruer vers ces types de maquis soit pour leurs réunions communautaires, soit pour rencontrer des gens perdus de vue du fait des contraintes de travail.

Ces retrouvailles débouchent sur des fêtes qui renouent ou renforcent les liens culturels. La musique traditionnelle et la spécialité culinaire associées créent un environnement qui retient durablement ces personnes qui, pour la plupart, ont grandi dans le même milieu.

La langue du terroir y est facilement maniée. Finalement, les consommateurs ont cette sensation de se retrouver chez eux. Ils font comme au village.

                                                                    

 

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