Avec les défaillances des feux tricolores, le constat est net : les voiries d’Abidjan se transforment en puzzle. A ces jeux de labyrinthes publics, les chauffards sont dans leur élément.

Ces feux étant toujours éteints, les fous du volant s’en donnent à cœur joie. A quel moment fonctionnent ces feux ? Lundi ? Non ! C’est trop tôt dans la semaine. Repassez ! Mercredi après-midi ? Oui, là, peut-être, « feux là vont sciencer ».

Invitation du Nouchi à la patience. Et puis bof, pourquoi en fair

e un scandale ? Les usagers y sont déjà habitués.  Ici, c’est à Babi (Abidjan). Dans les difficultés, on invoque la fatalité, « On naka faire comment ? », et on passe. Tant que, finalement, chacun arrive à destination, avec ou sans retard, « Y a pas bruit pour ça ! ».

Et ces feux continuent leurs jeux de lumières prolongés : Allumage. Extinction. Allumage. Extinction, extinction, extinction… Et ces instruments de régulation deviennent de gros accessoires routiers.