Gnankadja Adolph (Chargé d´opération de signalisation routière) : « Les coupures de courant peuvent aussi endommager les équipements »


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Par Interview réa
Mis à jour le 2024-04-22 09:42:04




Gnankadja Adolph, chargé d’opération de signalisation routière à l’AGEROUTE, nous donne les causes des pannes des feux tricolores ce 26 mars 2024, dans son bureau au sein de ladite structure.

 

  • En quoi consiste votre travail ?

                                                                                                                                                 

Le chargé d’opération des feux tricolores a pour mission de définir le périmètre de travail avec les entreprises partenaires et de faire aussi l’état des lieux. Ce qui permet de faire le constat des équipements qui existent afin de repérer ceux qui sont défaillants.

                                                                                                                                   

  • Qu’est-ce-qui provoque les pannes des feux tricolores ?

                                                                

Les pannes des feux tricolores peuvent s’expliquer par le vieillissement des installations. Les feux tricolores ont une durée de vie. On peut donc parler de pannes naturelles. Les accidents sont aussi une cause majeure des pannes. A cet effet nous avons pensé à mettre des plots pour les protéger. Il y a aussi le phénomène de l’incivisme. Nous sommes confrontés souvent à des cas où des individus détruisent de manière volontaire ces signaux de signalisation routière. Les coupures de courant à une certaine tension peuvent aussi griller les équipements. 

                                                                                                                                                                                           

  • Quelle est la moyenne de dépannages que vous effectuez par jour ?

 

C’est pendant les temps pluvieux qu’il y a assez de pannes. Cependant, donner un nombre ne serait pas conforme à la réalité puisqu’au niveau des installations, il y a une pièce qui permet de contrôler la bonne marche du dispositif. Si elle sent un danger, elle s’arrête afin de protéger les feux.  En ce qui concerne les pannes causées par les causes externes comme les accidents et les actes de vandalisme, c’est un maximum de deux cas par mois.

                                                                         

  • Comment comptez-vous régler le problème d’incivisme ?

                                                                                       

On passe par des campagnes de sensibilisation pour expliquer aux gens le bien-fondé de ces installations. On participe aussi à des journées portes ouvertes organisées par nos structures partenaires. On fait également de la répression en relation avec la police.

 

  • Est-ce-que les contrevenants sont poursuivis en justice ?

 

On a des caméras installées aux carrefours et qui nous permettent de   retrouver les personnes qui se livrent aux actes de vandalisme. Ainsi pourront-ils répondre de leurs actes devant la justice. Pour cela, un constat est fait par la police sur le point des dégâts. Après, la procédure suit son cours.

 

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