A Abidjan, dans la dynamique capitale économique de la Côte d’Ivoire, où les réussites du président Alassane Ouattara sont chantées à grands renforts de communication, la   vie est belle mais les embouteillages y rendent la vie dure.

Ici, la routine, ce sont les feux tricolores en panne dans les quartiers résidentiels. Et bonjour l’incivisme routier aux feux tricolores qui font la sieste. Une véritable pagaille.

Des embouteillages interminables ? Des pertes considérables de temps. On en parle ? Non ! Pourtant, "le temps c’est de l’argent", avons-nous tendance à dire. Or, " l’argent ne circule pas, et le peuple a faim", fulminons-nous souvent.

Et si l’argent en question se trouvait dans les embouteillages dus aux feux tricolores en panne ? Pourquoi en sommes-nous arrivés là ? A qui la faute ? Si on n’y prend pas garde, notre pays organisera le festival international des feux tricolores en panne. Avis aux autorités compétentes.