CAN23: Fortunes diverses pour les transporteurs


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Par Amandine Yeo
Mis à jour le 2024-06-28 00:21:14

Alors que certains se frottent les mains, d´autres sont obligés d´abandonner. Les transporteurs ne font pas tous recettes.


Il est 10 h à Abidjan. L’aurore s’évanouit pour faire place à une matinée ensoleillée ce lundi 29 janvier 2024. YOUAN APPOLINAIRE, travailleur à la gare UTB de Yopougon Gesco est présent sur les lieux depuis un quart d’heure déjà et se réjouit de l’affluence inhabituelle. «D’habitude, les populations convergent timidement vers Yamoussoukro, mais aujourd’hui les gens y vont beaucoup plus que d’habitude », apprécie-t-il.  

Depuis son bureau, LATH, le chef de gare à UTB, confirme un regain au niveau des recettes. « Les supporters ivoiriens comme sénégalais prennent les cars. Cela nous fait plus de clients et donc un chiffre d’affaire plus généreux»,  confie-t-il. Son de cloche différent à la gare de la compagnie Chonco à Adjamé. Il n’y a pas plus de clients. C’est une journée de travail comme les autres.

« Je ne vois aucune différence», lâche Sékou. «Je pense que c’est parce que le match du jour se joue à Yamoussoukro et non à Korogho», explique-t-il. Contrairement à la compagnie UTB qui dessert Yamoussoukro où a lieu le 1/4 de finale Sénégal - Côte d’Ivoire, la compagnie Chonco dessert la ville de Korhogo.  

Arsène Koquin, promoteur des «Momo Convoi Can» a dû annuler ces programmations pour les 1/4 de finale. Principale raison : la crise de la billetterie des matchs. «Au précédent convoi en direction d’Ebimpé (ndlr : stade Alassane Ouattara), le problème de ticket était présent. Mais cette fois (ndlr :pour le match à Yamoussoukro) en trop grande envergure. Je suis obligé d’annuler le convoi », se plaind-t-il.

Le projet «Momo Convois CAN» visait à organiser des déplacements dédiés, en Aller/Retour, dans les villes hôtes de la compétition. Durant le voyage, les clients se voyaient proposer des services additionnels comme des rafraichissements. 

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